Entre gens de bonne compagnie : rendez-vous au Bois...
Le président français est, à un titre ou un autre, un nobliau hongrois et le ministre des Affaires étrangères tchèque, un prince de la haute noblesse austro-hongroise. Il donne un entretien au Monde et j'adore le coté désuet que seul Karel Schwartzenberg peut se permettre
La proposition de Nicolas Sarkozy de diriger la zone euro est-elle un moyen de neutraliser la présidence tchèque ?
(...) Quant à neutraliser notre présidence, je ne peux pas croire que M. Sarkozy eût une telle idée. Ce soupçon est insupportable.
Un conseiller de l'Elysée a pourtant évoqué l'éventualité d'un "sabotage" des dirigeants tchèques...
Les conseillers disent ce qu'ils veulent.
Et si M. Sarkozy l'avait dit lui-même ?
Absurde. Si le président utilisait ce mot, je considérerais que c'est une offense. Et si nous étions au temps de nos grands-parents, nous devrions nous rencontrer à 5 heures du matin dans le bois de Boulogne, avec deux témoins en noir.