Salue bien ton ami de notre part
Je passe la matinée chez Ogile et Denys, profitant de leur wifi. Ils m'invitent gentiment à déjeuner avec eux mais j'ai rendez-vous avec papa.
Denys, toujours taquin, me dit :
- Ah ! Tu vois ton cher ami ! Salue le bien de notre part !
Déjeuner très agréable. On discute de François Mauriace dont papa trimbale l'imposante biographie, intéressé par les positions politiques de l'écrivain, proches de celles de son père. On parle, je ne sais plus pourquoi, du Secret de l'Occident de David Cosandey, que je lui passe pour qu'il le lise.
Le soir, il m'appelle pour me proposer de l'accompagner pour rendre visite à Michel et Danielle Ohl qui restaurent, depuis quelques années, la ferme de Béville, une imposante demeure seigneuriale lorraine où ils ont recréé (entre autres) un jardin d'herbes médicinales moyenâgeux et installé un charmant petit oratoire dans la partie voutée la plus ancienne.
J'ai le plaisir de refaire la connaissance de leur fils Benoit. Ça fait vingt ans qu'on ne s'est pas vus. Il a une liberté de vie, de pensée, d'être, tout à fait fascinante.
Je passe trois étés par an : en mai-juin en Inde, en juillet-aout en France et le reste de l'année au Brésil. Là-bas, l'été c'est en janvier-février.
Heureux homme estival. Cet éternel été qu'il s'accorde se voit sur son visage qui rayonne de bonheur.