Verdi et Puccini en catimini
Gioacchino, rencontré par hasard dans l'après-midi, très aimablement, m'envoie un texto pour me dire qu'on peut se faufiler par la porte des chanoines pour assister à la répétition du concert que l'orchestre national de Lorraine donnera demain dans la cathédrale de Metz.
Photo prise en avant-première et en catimini :
- On a beaucoup de chance de s'être rencontrés cet après-midi, je ne passe plus du tout dans mon ancien quartier.
- Dieu existe !
- Ça n'est pas ici que je vais te contredire !...
- Rappelle-moi, de qui est-ce, ce qu'on écoute ?
- De Rossini. Il a le même prénom que moi.
- Ah ! D'accord...
- On n'entend plus assez sa musique sacrée...
- On n'entend plus assez de musique sacrée. L'émotion musicale de l'été, pour moi, c'était un concert de musique sacrée minimaliste, d'Arvo Pärt et d'autres compositeurs estoniens et polonais que ma soeur a chanté, á La Rochelle.
- Je ne connais pas du tout.
- Ach ! Y'avait un crédo d'Urmas Sisask extraordinairement émouvant !
- Il faudra que tu me le fasses découvrir.
- Volontiers.
- Non ! Ce n'est pas Rossini ce qu'on écoute. C'est Puccini ! Je ne comprends vraiment pas pourquoi je me suis trompé !
Puis l'orchestre et le choeur font une pause et j'en profite pour aller saluer Michel et Danièle Ohl qui chantent avec la Villanelle.
Demain soir, au programme : Les Vêpres Siciliennes de Giuseppe Verdi et la Messa di Gloria de Giacomo Puccini sous la direction de Jacques Mercier.
Je me réjouis d'avance. Gioacchino me fait part des prochains concerts (La Bohème, le 2 octobre, etc.) à ne pas rater. Je songe : quel contrast avec Dubaï où le fric est affiché partout et la culture présente nulle part !