Le paradis-sur-terre est bien défendu

Vendredi dernier, Adam invitait les amigos pour célebrer l'arrivée de Petru a Prague (avec un visa temporaire - o tempora o mores : notre europe xénophobe n'aime pas les européens de l'est et les humilie en insistant pour en faire des citoyens de deuxieme classe*). Délicieux dinner avec tapas, gigot d'agneau aux haricots verts et gratin dauphinois, mammary pudding (Adam sous-estime ses capacités culinaires, a moins que cela ne soit une attitude typiquement anglaise de l'understatement et de l'autocritique de ses réalisations), un gateau mammaire totalement délicieux a base de creme fouettée, de meringue, de cookies imbibés d'alcool, de poires pochées au vin rouge, au gingembre, au citron et a dieu-sait-quoi : bref, heaven-on-earth!...

Le paradis-sur-terre a continué a la fin du repas avec un concert improvisé par Will et Adam qui nous ont régalé, Norberto, Federico, Petru et moi avec du Schumann, du Rimsky-Korsakov, du Bach, etc. Les "encore!" se sont succédé tant le moment était magique.

* et si vous me demandez mon avis d'Européen xénophobe, je suis pour qu'on ouvre toutes grandes les portes de l'Europe, ce grand paradis-sur-terre dont l'entrée est si convoitée et si bien gardée par une armée de saints-pierres cerberes et bureaucrates, ouvrir toute grande l'Europe vers l'Ukraine, la Russie, la Moldavie, la Biélorussie, la Géorgie, etc., toutes ces républiques plus ou moins développées, plus ou moins stables, plus ou moins démocratiques mais en tout état de cause blanches et qu'on préfere l'arrivée de nos freres européens a celle de nos cousins africains.

Qu'on m'autorise cette opinion si peu politically correct...