Guerre promise...

Publié le par remi

A l'hotel, une insomnie me réveille et je regarde la télé (chose que je ne fais pas en temps normal: a la maison, je n'ai pas la télé) - images - Palestine: des policiers en arme manifestent mitrailleuse au bras et tirs en l'air, reclamant (les policiers) la démission des chefs du parti au pouvoir (le Fatah) qui vient de perdre les elections (au profit du Hamas)...

blason du Hamas

Cette société est mal barrée... Certes, la Palestine peut potentiellement devenir l'une des premieres démocraties du Proche-Orient dans une région qui en manque si cruellement. Mais en voyant ces images je me dis:
- le sens de l'Etat est fragile voir nul (les policiers n'ont pas a protester contre les résultats des élections quels qu'ils soient, ils ont a servir l'Etat).
- le clientelisme mine la société (c'est tres sans doute du fait de leur allegeance au Fatah que ces mecs sont devenus fonctionnaires, s'ils protestent si fort, c'est aussi tres sans doute qu'ils craignent que d'autre qu'eux, les "clients" du Hamas, les remplacent)
- les hommes sont sur-armés (nos policiers ont peut-etre un petit pistolet, les mecs, la-bas des putains de mitrailleuses) et le jours ou ca explosera (et tout le monde sait peu ou prou que cela explosera, sauf miracle), ca sera sanglant...
- la démocratie y est jeune et fragile (il ne viendrait a l'idée de personne et surtout pas des policiers, d'envahir l'assemblée nationale et l'Elysee (a Gaza, ils ont envahit l'assemblee et la Muttaqa)) lors d'une passation de pouvoirs. Que ca ait lieu n'augure rien de bon...

nota bene: a exiger de maniere assez colonialiste au fond, que le Hamas abandonne son idéologie anti-Israel (celle-la meme qu'il l'a faite élire!!!...) les puissances occidentales montrent aussi peu de maturité démocratique et de respect des urnes...

Publié dans Chronique pragoise

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E
On ne peut pas défendre un peuple au nom des idées (démocratiques) que ce même peuple ne reconnaît point. Dès maintenant, les choses sont claires, les Palestiniens doivent assumer leur choix et sans doute se préparer à la guerre (qui risque d’être désastreuse pour leur avenir).
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