sourires

Publié le par remi

J'ai trouve le blog de Mathieu au hasard d'une promemade sur le net. Il propose un jeu que je trouve interessant.

A priori il passe aux actes puisqu'il m'ecrit pour proposer de participer a ce jeu le 22.4.

J'aurais aimé pouvoir a Paris pour ce faire, mais je serai a Litomierjitse, ce jour-la.

Et puis, tiens, je me prends a son autre jeu, et je vais écrire aussi sur le sourire.

 



- ty jsi néukoyitelny...

 

C'était dit sur l'oreiller et je ne compris pas le mot. Il fallut qu'il me l'explique. «Insatiable», je suis insatiable. Je suis un assoiffé de tendresse. Je n'en ai jamais assez. Pour moi, baiser ou faire l'amour, c'est tout l'avant et tout l'apres de la jouissance. Lui pensait qu'on 'en' avait fini et que bon, c'allait etre le moment de se rhabiller et pan, Remi en remet une couche et recommence bisous, caresses & sourires.

- ty jsi néukoyitelny...

Neukojitelny est un joli adjectif qui vient du verbe « kojit / allaiter », néukoyitelny c'est celui dont la soif ne s'apaise pas.

On se sourit.

Les Tcheques sourient peu.

Et font mal l'amour d'ailleurs.

C'est sans doute lié.

Ils restent mécaniques. Wham bam.

Préliminaires: mécaniques. Crac crac boum. Et ils ne comprennent pas, ou alors sont agréablement surpris, que, comme le chante Cher, il y ait de l'amour apres l'amour.

A propos de soif et de sourires, une chose que je déteste a Prague, c'est l'absence de sourire chez les serveurs et les serveuses dans les cafés.

Mécaniques qu'ils sont, je vous dit.

La commande est prise sans sourire.

Le café est déposé sur la table sans sourire.

L'addition est encaissée sans sourire.

Genre, j'fais mon boulot, professionnellement, mécaniquement, parfaitement, ni plus ni moins que mon boulot alors allez pas me demander de devenir votre intime et de prétendre qu'on se connait, ni que je doive vous apprécier.

J'ai souvent, ca doit etre mon coté totalement, viscéralement néukoyitelny, envie de demander « un café et un sourire, s'il vous plait ».

Mais je suis sur que le garcon me prendrait pour un fou, un pervers, un taré retors, un malade du ciboulot, un total inconscient.

Publié dans Kafkastan

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article